Hoof Wall Separation Syndrome (Syndrome de séparation de la paroi du sabot)
Tout au long des 15 dernières années il y eu, dans le monde entier, une prise de conscience croissante d'un problème avec la structure du sabot dans un sous-ensemble de nos bien-aimés poneys Connemara.
Grâce aux progrès de communication, les propriétaires et éleveurs de poneys touchés prirent contact les uns avec les autres, et formèrent récemment le GROUPE DE RECHERCHE CONNEMARA voué à conduire une recherche scientifique sérieuse sur la maladie que le groupe a appelé « Hoof Wall Separation Syndrome », «syndrome de séparation de la paroi du sabot » (HWSS).
Cette condition fut identifiée dans plusieurs pays différents, à la fois dans les cheptels locaux et importés. – donc pas uniquement dans «un» pays ou une lignée. Actuellement HWSS n'est toujours pas reconnu par les associations d'éleveurs, mais nous travaillons dur à éduquer et à répandre la parole de cette maladie grave.
Le Hoof Wall Separation Syndrome, syndrome de séparation de la paroi du sabot, cause les parois de séparation sur lesquelles le poids repose de rompre avec la structure sous-jacente ce qui ensuite fait que le poney supporte son poids sur la semelle du sabot. Cela semble être une maladie congénitale et si le poney va avoir cette condition, il sera né avec elle ; elle peut être vue chez des poulains aussi jeunes que 2 ou 3 semaines d'âge. Ce n'est pas une condition acquise. Nous ne savons pas pourquoi, mais il semble y avoir consensus sur le fait qu’il y a des degrés de sévérité dans cette maladie : certains peuvent être gérés et certains de ces poneys doivent être jusqu’à euthanasiés. L’environnement et l’alimentation peuvent être des facteurs contributifs mais ne semblent pas en être la cause.
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Robert Eustace de Laminitis Trust (Royaume-Uni) a décrit la condition à l'origine comme des «sabots en fibre de coco» car les bords de la paroi du sabot semble rugueux et usés. Des échantillons de sabots provenant de poneys Connemara affectés qui avaient été recommandés au Trust pour traitement ont été analysés à l'Université d'Edimbourg où on a trouvé un dysfonctionnement du métabolisme des lipides dans la matrice extracellulaire de la paroi du sabot entre les structures tubulaires de la paroi du sabot. En termes simples, il semble y avoir un manque de « colle imperméable» qui maintien la cohésion des tubules de la paroi du sabot.
Figure 1. Pouliche Connemara de sept mois avec HWSS et montrant des lésions typiques. Ce poney marche sur la semelle et non la paroi comme il est normal.
Figure 2.
Les parois qui pèlent près des bords porteurs du sabot. Notez le périople anormale et le manque de brillant de la paroi du sabot indiquant que paroi du sabot est perméable.
Figure 3. La semelle calleuse typique du HWSS et le résultat de la marche sur la semelle. Si les calles ne sont pas traitées le poney sera bon pour le paddock mais généralement incapable de tout travail.
Si la condition est causée tout simplement par un gène récessif (ce qui est l'hypothèse courante), cela signifie qu'elle ne peut se produire lorsque deux poneys porteurs sont croisés. Si les analyses de pedigree s'avèrent correctes, alors les porteurs de la maladie sont susceptibles d'être largement répandus dans la race Connemara. Pour prévenir de nouvelles sélections de poneys touchés, un test génétique est nécessaire pour le dépistage des animaux reproducteurs. Un tel test permettrait, au fil du temps, de réduire ou d’éliminer le niveau de HWSS au sein de la population sans compromettre la diversité génétique. La diversité génétique qui est un problème avec un pool de gènes déjà faible. En d'autres termes, nous n'aurions pas à jeter le bébé avec l'eau du bain!
Le génome du cheval a été entièrement séquencé en 2007, et depuis lors il ya eu des progrès rapides dans la localisation et la cartographie des marqueurs génétiques. UC Davis a été approché par le groupe de recherche et a convenu d'entreprendre une Étude Associative Générale du Génome (GWAS) pour tenter de trouver le gène défectueux responsable de la condition.
On prendra soin d'inclure dans l’étude uniquement des poneys avec un Hoof Wall Separation Syndrome, syndrome de séparation du sabot, prouvé et il existe déjà en place des protocoles pour identifier les poneys et pour la soumission des matériaux pour la recherche.
En outre, les travaux pour confirmer ou infirmer les lignes proposées de l'héritage seront faits sur les pedigrees des poneys affectés. Les travaux permettront également d'établir une estimation du pourcentage de porteurs au sein de la population mondiale de la race Poney Connemara.
Le groupe de recherche a maintenant le soutien de certains groupes de recherche très respectés, mais il faut maintenant des fonds pour progresser davantage. Le coût de la réalisation d'une étude d'association sur la totalité du génome des poneys Connemara est de 13 000 $ US pour la première phase et d’un autre 5000 $ US pour analyser les données. Les dons provenant d'éleveurs et de sociétés seraient grandement appréciés !
Un fonds de recherche a été établi et les particuliers peuvent envoyer leurs dons au Centre de santé des équidés, One Shields Avenue, Davis, CA 95616. Ils doivent envoyer une lettre accompagnant le chèque en indiquant que le don doit être adressé à la recherche ADN sur le Connemara.
Ce rapport est une rapide vue d’ensemble. Pour plus d’informations en détails, contactez le Connemara Research Group. Toutes les informations sur les poneys et les personnes sont maintenues confidentielles. Notre email est : connemara.pony.research.group@gmail.com